Les brèves

Au revoir, Guy Lafleur, mon idole


Le hockey a beau être un sport d’équipe, chaque organisation a besoin d’une star pour imprimer le rythme au jeu et apporter cette étincelle qui allume la lumière rouge derrière le filet aux moments cruciaux, et Guy Lafleur était l’une de ces stars.

Guy Lafleur, alias le Démon blond, n’a jamais été le chef d’orchestre du Canadien de Montréal, mais il a été celui qui faisait danser le Québec, celui qui a converti les amateurs du ballon rond en fans de hockey.

En effet, il a fait comprendre à la communauté haïtienne que le no 10 n’était pas exclusivement brésilien, mais aussi québécois.

Attaquant hors pair capable de mystifier les défenses, Lafleur restera à jamais le symbole incontesté du Québec.

Pour paraphraser le titre de l’un des succès du chanteur Robert Charlebois, je dirai simplement : je l’aimais comme un fou, Guy.


Je vous invite à participer à la conversation en laissant un commentaire un peu plus bas sur le site. Merci.


Auteur

Gagnant du prix Rédacteur (rice) d’opinion aux Prix Médias Dynastie 2022, Walter Innocent Jr. utilise sa plume pour prendre position, dénoncer et informer. Depuis 2017, il propose aux lecteurs du magazine Selon Walter une analyse critique de l'actualité.

1 Commentaire

  1. Bonjour Walter. Comme tu as écrit ailleurs, Guy Lafleur a effectivement regardé pendant une dizaine de minutes la partie peewee AA dans laquelle je jouais. C’était un dimanche et Les Remparts jouaient après nous. Il était âgé d’environ 17 ans, mais était déjà bien connu.

    Lafleur était évidemment très talentueux. Il a été désavantagé par rapport à, disons Gretzky, parce qu’une nouvelle règle forçait les joueurs à rester junior jusqu’à l’âge limite. Lafleur a perdu deux ans. De plus, jouant pour le CH, il n’a pas eu beaucoup de temps de glace à ses premières années. Gretzky a pu contourner ses règles car il a commencé dans l’AMH.

Laisser un commentaire