C’est une lapalissade que de dire qu’Haïti et la Chine sont deux mondes différents. Cependant, malgré leurs différences historiques, culturelles et sociales, force est de reconnaître que les Chinois et les Haïtiens partagent un point commun : celui de consommer quotidiennement le riz cuit à la mode de chez eux.
Or, mardi soir, au Time Out Market, j’ai été agréablement surpris de constater que les papilles gustatives de deux touristes chinoises ont été conquises par « L’Haïtien », un plat composé de riz aux pois et de griot, du resto Paul Toussaint.
Ces dames, qui sont dans la soixantaine, m’ont affirmé qu’elles aiment ce plat à un point tel qu’elles en sont à leur troisième visite au kiosque Paul Toussaint depuis leur séjour à Montréal.
Le mois dernier, au même endroit, c’était au tour de Saraï, une Thaïlandaise, qui était accompagnée de son mari (un Libanais), de témoigner son amour pour la gastronomie haïtienne en couvrant celle-ci d’éloges grandiloquents.
« J’adore la cuisine de mon pays d’origine, mais j’avoue avoir un faible pour le riz collé, la banane pesée et le pikliz », m’a confié Saraï, avec le sourire approbateur de son mari.
Avant de quitter les lieux, le couple m’a même suggéré quelques restaurants haïtiens incontournables à Laval, où il habite.
Voyez-vous, Gens de la Communauté, nous critiquons régulièrement, à tort ou à raison, la qualité du service aux restaurants haïtiens.
Toutefois, sachez qu’en dépit de ces critiques constructives, il n’est pas antinomique de crier haut et fort : « la cuisine haïtienne est la meilleure du monde ! ».
Je vous invite à participer à la conversation en laissant un commentaire un peu plus bas sur le site. Merci.
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J’approuve